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Soft / Hard bounce

Qu’est-ce qu’un rebond email ? Comprendre et gérer les rebonds pour améliorer votre délivrabilité

Dans le monde de l’email marketing, la délivrabilité est un facteur clé de succès. Il ne suffit pas simplement d’envoyer un email : encore faut-il qu’il arrive bien dans la boîte de réception de votre destinataire. C’est ici qu’intervient un terme souvent redouté par les marketeurs : le bounce, ou rebond d’email.

Un bounce désigne un échec de livraison. Autrement dit, votre email n’a pas pu être remis à son destinataire. Pour des raisons techniques ou structurelles, le serveur du destinataire vous retourne un message d’erreur. Comprendre la nature de ces bounces, savoir les interpréter et les gérer efficacement est essentiel pour protéger votre réputation d’expéditeur et maximiser le taux de délivrabilité de vos campagnes.


Qu’est-ce qu’un retour négatif en emailing ?

Cela se se produit lorsqu’un email que vous avez envoyé est renvoyé par le serveur de messagerie du destinataire. Ce retour peut être immédiat ou différé, selon la cause du rejet. Le bounce contient souvent un code d’erreur et un message expliquant la raison du rejet.

On distingue deux grands types de rebonds :


1. Hard bounce (rebond permanent)

Un hard bounce se produit lorsqu’un email est renvoyé de manière définitive. Il s’agit d’un échec de livraison irréversible. Les causes les plus fréquentes sont :

Exemple : 550 5.1.1 User unknown — L’adresse n’existe pas.

Les hard bounces doivent être supprimés immédiatement de votre base de données, car continuer à envoyer des emails à ces adresses nuit gravement à votre réputation d’expéditeur. Un taux de hard bounce élevé peut entraîner des blocages de la part des fournisseurs de services de messagerie (Gmail, Outlook, Yahoo…).


2. Soft bounce (rebond temporaire)

Un soft bounce survient lorsque l’échec de livraison est temporaire. Le message est bien arrivé jusqu’au serveur du destinataire, mais n’a pas pu être remis à la boîte de réception pour une raison ponctuelle. Les causes fréquentes incluent :

Exemple : 452 4.2.2 Mailbox full — La boîte est pleine.

Dans ce cas, le serveur de l’expéditeur tentera généralement de réessayer l’envoi pendant un laps de temps défini (24 à 72 heures selon les systèmes). Si l’échec persiste, le soft bounce peut finir par être converti en hard bounce.


Pourquoi est-il crucial de gérer ces retours négatifs ?

1. Préserver votre réputation d’expéditeur

Les fournisseurs de messagerie surveillent le taux de retour. Un taux élevé peut vous faire passer pour un spammeur. Cela peut entraîner :

2. Améliorer vos statistiques de campagne

En supprimant les adresses invalides, vous améliorez la qualité de votre base de données, ce qui se traduit par de meilleurs taux d’ouverture et de clics. Vous concentrez ainsi vos efforts sur des contacts réellement actifs.

3. Réduire les coûts

Si vous utilisez un outil de routage d’emails payant comme celui que nous proposons, envoyer des emails vers des adresses invalides représente un coût inutile. Éviter les erreurs, c’est aussi optimiser votre budget.


Bonnes pratiques pour limiter les bounces


En résumé

Les bounces email sont un indicateur clé de la santé de vos campagnes d’email marketing. En comprenant la différence entre hard et soft, et en mettant en place une gestion proactive, vous améliorez votre délivrabilité, protégez votre réputation d’expéditeur et augmentez l’efficacité globale de vos campagnes.

Chez Efidem, nous mettons à votre disposition sur Snapshoot des outils de suivi avancés et un support personnalisé pour vous aider à mieux analyser, nettoyer et segmenter vos listes de diffusion. Contactez-nous pour optimiser vos envois d’emails et SMS !

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