Email bounce qu’est ce que c’est? ? Comprendre et gérer ces erreurs pour améliorer votre délivrabilité
Dans le monde de l’email marketing, la délivrabilité est un facteur clé de succès. Il ne suffit pas simplement d’envoyer un email : encore faut-il qu’il arrive bien dans la boîte de réception de votre destinataire.
Un retour de livraison négatif, email bounce, désigne un échec de livraison. Autrement dit, votre email n’a pas pu être remis à son destinataire. Pour des raisons techniques ou structurelles, le serveur du destinataire vous retourne un message d’erreur. Comprendre la nature de ces erreurs, savoir les interpréter et les gérer efficacement est essentiel pour protéger votre réputation d’expéditeur et maximiser le taux de délivrabilité de vos campagnes.
Qu’est-ce qu’un email bounce, annulé ou en erreur en emailing ?
Cela se se produit lorsqu’un email que vous avez envoyé est renvoyé par le serveur de messagerie du destinataire. Ce retour peut être immédiat ou différé, selon la cause du rejet. Le bounce contient souvent un code d’erreur et un message expliquant la raison du rejet.
On distingue deux grands types de rebonds :
1. Les email bounce permanents
Il se produit lorsqu’un email est renvoyé de manière définitive. Il s’agit d’un échec de livraison irréversible. Les causes les plus fréquentes sont :
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- L’adresse email est invalide ou mal orthographiée
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- L’adresse n’existe plus ou n’a jamais existé
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- Le nom de domaine du destinataire est erroné ou n’est plus actif
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- Le serveur du destinataire a rejeté définitivement l’email
Exemples :
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501 Syntax error in parameters or arguments : Paramètre invalide (ex. : adresse email mal formatée).
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502 Command not implemented : Le serveur ne comprend pas la commande.
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503 Bad sequence of commands : Les commandes SMTP ont été envoyées dans le mauvais ordre.
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504 Command parameter not implemented : Paramètre non reconnu par le serveur.
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550 Requested action not taken: mailbox unavailable : L’adresse email du destinataire est invalide ou n’existe pas.
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551 User not local; please try <forward-path> : L’adresse n’est pas gérée par ce serveur (mauvaise configuration DNS ou redirection).
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552 Requested mail action aborted: exceeded storage allocation : La boîte du destinataire est pleine.
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553 Requested action not taken: mailbox name not allowed : Adresse email mal formée ou interdite.
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554 Transaction failed / Message rejected : Message refusé, souvent pour des raisons de contenu, blacklist, spam ou réputation IP.
Les rebonds permanents doivent être supprimés immédiatement de votre base de données, car continuer à envoyer des emails à ces adresses nuit gravement à votre réputation d’expéditeur. Un taux de hard bounce élevé peut entraîner des blocages de la part des fournisseurs de services de messagerie (Gmail, Outlook, Yahoo…).
2. Les email bounce temporaires
Il survient lorsque l’échec de livraison est temporaire. Le message est bien arrivé jusqu’au serveur du destinataire, mais n’a pas pu être remis à la boîte de réception pour une raison ponctuelle. Les causes fréquentes incluent :
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- La boîte email du destinataire est pleine
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- Le serveur est temporairement indisponible
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- Le message est trop volumineux
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- Une règle de filtrage temporaire bloque l’email
Exemples :
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421 Service not available : Le serveur de destination est temporairement indisponible (surcharge, maintenance…).
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450 Requested mail action not taken: mailbox unavailable : La boîte de réception est temporairement inaccessible (ex. : boîte trop pleine).
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451 Requested action aborted: local error in processing : Erreur interne du serveur. L’email n’a pas été traité.
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452 Too many recipients / insufficient system storage : Trop d’emails envoyés ou stockage saturé sur le serveur.
Dans ce cas, le serveur de l’expéditeur tentera généralement de réessayer l’envoi pendant un laps de temps défini (24 à 72 heures selon les systèmes). Si l’échec persiste, le rebond temporaire peut finir par être converti en permanent.
Pourquoi est-il crucial de gérer ces retours négatifs ?
1. Préserver votre réputation d’expéditeur
Les fournisseurs de messagerie surveillent le taux de retour. Un taux élevé peut vous faire passer pour un spammeur. Cela peut entraîner :
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- Une baisse de délivrabilité
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- Un classement en courrier indésirable
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- Un blocage temporaire ou permanent de vos envois
2. Améliorer vos statistiques de campagne
En supprimant les adresses invalides, vous améliorez la qualité de votre base de données, ce qui se traduit par de meilleurs taux d’ouverture et de clics et moins d’email bounce. Vous concentrez ainsi vos efforts sur des contacts réellement actifs.
3. Réduire les coûts
Si vous utilisez un outil de routage d’emails payant comme celui que nous proposons, envoyer des emails vers des adresses invalides représente un coût inutile. Éviter les erreurs, c’est aussi optimiser votre budget.
Bonnes pratiques pour limiter les erreurs
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- Validez les adresses emails lors de l’inscription (double opt-in, captchas, vérification syntaxique).
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- Nettoyez régulièrement votre base de données, en supprimant les hard bounces et en surveillant les soft bounces persistants.
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- Utilisez un nom de domaine authentifié (SPF, DKIM, DMARC) pour renforcer la confiance des serveurs de destination.
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- Évitez les envois en masse non ciblés ou vers des bases achetées.
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- Surveillez vos rapports de campagne pour détecter rapidement les anomalies.
En résumé
Les échecs de livraison email, les email bounce sont un indicateur clé de la santé de vos campagnes d’email marketing. En comprenant la différence entre hard et soft, et en mettant en place une gestion proactive, vous améliorez votre délivrabilité, protégez votre réputation d’expéditeur et augmentez l’efficacité globale de vos campagnes.
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